La capitale de la République du Congo abrite, du mercredi 16 au vendredi 18 mai 2018, le séminaire-atelier de lancement de l’Evaluation nationale des risques (ENR) de Blanchiment des capitaux (BC), de Financement du terrorisme (FT) et de la Prolifération des armes à destruction massive (PADM), avec l’appui technique de la Banque mondiale (BM).

Ouvert par Madame Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, ministre du Plan, de la statistique et de l’Intégration régionale, représentant son collègue des Finances et du Budget, Calixte Nganongo, en sa qualité de membre statutaire du Groupe d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique centrale (GABAC), ce séminaire organisé par  l’Agence nationale d’investigation financière (ANIF) vise à fournir aux participants des informations sur les notions d’évaluation des risques de blanchiment des capitaux et de financement du terrorisme ; à décrire l’approche d’évaluation nationale des risques et à présenter l’outil d’évaluation nationale des risques de la Banque mondiale.

 « Ce rendez-vous  du transfert des connaissances s’inscrit dans le cadre du second cycle des évaluations mutuelles des dispositifs de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme dans les Etats de la sous-région Afrique centrale », a indiqué Madame la ministre du Plan. «  Ce séminaire répond à une recommandation forte du Groupe d’action financière (GAFI), à savoir : mieux cerner les risques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme d’un Etat, pour asseoir des politiques et actions adéquates, financées par des ressources suffisantes aux fins de juguler efficacement ces risques », a-t-elle ajouté. 

Elle a souligné que la criminalité financière obère le développement équilibré et harmonieux de toute économie, fragilise les fondements d’une paix sociale et s’attaque aussi, dans ses excès, au capital écologique d’un Etat. 

Pendant trois jours, les séminaristes suivront plusieurs exposés tels que   «L’exercice de la ‘’feuille blanche’’ : brainstorming sur le risque de BC/FT et l’ENR » ; « La logique utilisée dans le cadre de l’outil ENR » ; etc. 

A l’issue de cette formation d’échange d’expériences, les 70 participants venus des administrations financières et de sécurité, notamment du Congo-Brazzaville et de la République démocratique du Congo (RDC), seront à même de déterminer de manière scientifique le niveau de risques que présentent les fléaux en débat au Congo-Brazzaville.

Le Service de presse du Ministère des Finances