Lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme

Le personnel des banques, de l’ANIF, de la Justice et de la Police apprennent leurs rôle et responsabilité
25 nov, 2019

« Le rôle et la responsabilité des acteurs du système financier et des autorités de poursuite dans la prévention et la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme : cas du personnel des banques, de l’ANIF, des magistrats et des officiers de police judiciaire ». Tel est le thème sous lequel a été placé le Séminaire de sensibilisation et de formation sur ces deux fléaux, dont les travaux ont été ouverts, lundi 25 novembre 2019 à Brazzaville (République du Congo), par Henri Loundou, Directeur de cabinet, représentant Calixte Nganongo, Ministre des Finances et du Budget. 

Cette formation, qui prendra fin vendredi 29 novembre 2019, est organisée par l’Agence nationale d’investigation financière (ANIF) du Congo-Brazzaville, en collaboration avec le Centre de formation de la profession bancaire (CFPB). « L’intégrité, l’attraction et la performance sont des signes de bonne santé d’une place financière. Le Congo, qui a récemment négocié et signé un programme de Facilité élargie de crédit (FEC) avec le Fonds monétaire international (FMI), accorde une grande importance à la santé de sa place financière. Car, cela constitue un gage pour rassurer les Partenaires techniques et financiers (PTF) et attirer les investisseurs », a déclaré Henri Loundou.

« Le gouvernement congolais met tout en œuvre pour se prémunir contre l’utilisation criminelle de sa place financière, et pour l’assainissement des mœurs financières dans le pays, plus particulièrement la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme », a-t-il ajouté. Henri Loundou estime que l’efficacité et le succès dans la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme, notamment au plan de la prévention, dépendent de la création et de la mise en commun, au niveau national, des capacités d’analyse des risques et de la connaissance des phénomènes criminels par les différentes autorités compétentes impliquées dans cette lutte (personnel des banques, de l’ANIF, magistrats, officiers de police judiciaire, etc.).

En somme, bien que des faiblesses soient encore constatées dans ce domaine au Congo, quelques avancées, qui attestent du dynamisme de ce pays dans le dispositif de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme, sont observées, a fait savoir le Directeur de cabinet du Ministre des Finances et du Budget.

Signalons que l’Agence nationale d’investigation financière de la République du Congo est devenue membre, depuis 2018, du Groupe Egmont, qui compte 167 pays. Aujourd’hui, cette Agence a donc un large accès à l’information sur le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme 

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Le Service de presse du Ministère des Finances

CATÉGORIE:ACTUALITé