Projet d’appui à la promotion des moyens de subsistance durables dans le département du Pool - Le Fonds japonais débloque 1 milliard 375 millions de F CFA

12 fév, 2018

Lundi 12 février 2018 à Brazzaville (République du Congo), le gouvernement congolais et la Banque mondiale ont signé l’accord de financement, par le Fonds japonais de développement social, pour la mise en œuvre du Projet  d’appui à la promotion des moyens de subsistance durables dans le département du Pool.

 

Ce projet finalisé depuis 2016 avait été négocié auprès de la Banque mondiale par le Haut-commissariat à la réinsertion des ex-combattants, suite aux nombreux conflits armés ayant sérieusement porté atteinte au tissu socio-économique du département du Pool.

Les documents scellant l’accord de don ont été paraphés par le Ministre congolais des Finances et du Budget, Calixte Nganongo, et le Représentant- résident de la  Banque mondiale au Congo, Djibrilla Issa.  En présence du Ministre d’Etat, Ministre de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, Henri Djombo, et de sa collègue des Affaires sociales et de l’action humanitaire, Antoinette Dinga Dzondo.

 Le Projet, d’un montant de 2 millions 750.000 dollars US (soit 1 milliard 375 millions de F CFA) est destiné aux populations vulnérables de 3 districts : Goma Tsé-Tsé, Mindouli et Kinkala, pour une durée de cinq ans. Il est appelé à s’étendre progressivement sur le reste des 13 districts du  département du Pool.

Le Représentant-résident de la Banque mondiale a indiqué que « ce Projet sera coordonné par le Haut- commissariat à la réinsertion des ex-combattants, principal organisme gouvernemental responsable de son exécution. Le Haut-commissariat s’adjoindra les services de l’Unité de mise en œuvre du Projet d’Appui au Développement de l’Agriculture Commerciale (PDAC), qui dispose des capacités requises pour accélérer cette mise en œuvre. Le Haut-commissariat devrait travailler en étroite collaboration avec les institutions du secteur public basées dans le département du Pool et dans les districts ciblés, afin d’introduire des approches globales de développement communautaire, susceptibles d’être reprises, par la suite, par les institutions locales ».

A noter que cet accord de financement intervient après la signature de l’accord de paix du samedi 23 décembre 2017 à Kinkala, entre le gouvernement et  le Mouvement de résistance du Pasteur Ntumi. C’est ainsi que Djibrilla Issa a estimé que la restauration de la paix est une condition sine qua non de la lutte contre la pauvreté et de la prospérité partagée qui constituent les deux objectifs jumeaux du Groupe de la Banque mondiale.

Le Ministre, Haut-commissaire à la réinsertion des ex-combattants, Euloge Landry Kolélas, a renchéri en ces termes : « L’accord de paix de Kinkala contribue éminemment à l’apaisement et au retour progressif, aussi bien de la sécurité, que des populations dans leurs localités respectives. De même, cet accord de cessez-le feu constitue un atout majeur pour, enfin, poser les bases de la mise en œuvre de ce projet sous-tendu par des documents pertinents, à savoir : le Cadre de gestion environnementale et sociale, le Document de projet, la Lettre d’approbation du gouvernement et le Manuel de procédure des opérations ». 

Pour sa part, la Ministre du Plan, de la statistique et de l’intégration régionale, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, Gouverneur de la Banque mondiale pour le Congo, a rappelé que ce don de l’Etat japonais est un geste de solidarité qui s’ajoute à tous ceux qu’il ne cesse de témoigner au Congo. Pour preuve : le don de 93.000 dollards (soit 500 millions de F CFA), accordé par le Japon au mois de novembre 2017, pour la gestion des cantines scolaires via le Programme alimentaire mondial (PAM).   

 

Le Service de presse du Ministère des Finances  

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