
Lundi 17 mars 2025 à l’immeuble de la société Assurance et réassurances du Congo (ARC), à Brazzaville, Ursus Fred Otsoa Andely a été installé dans ses fonctions de Chef de l’Agence nationale d’investigation financière (ANIF), avec rang de Directeur général. La cérémonie a été supervisée par Audrey Alban Jean-Baptiste Mapithy-Ma-Mapithy, Conseiller administratif et juridique (CAJ) du Ministre des Finances, du Budget et Portefeuille Public, Christian Yoka.
Prenant ses fonctions trois semaines après sa nomination en Conseil des Ministres, par Décret n°2025-41 du 26 février 2025, le nouveau Directeur général de l’ANIF s’est prêté aux questions de la presse.
Monsieur le Directeur général, vous venez d’être installé dans vos fonctions. Quelle est votre première réaction pour ces nouvelles charges ?
Je mesure la responsabilité, parce que l’ANIF a un rôle très important à jouer dans le système financier congolais. Il s’agit, pour nous, de faire en sorte que le système soit sain. Un système financier qui n’est pas sain est dramatique pour l’économie d’un pays, pour le développement d’un pays. Parce que cela freine les Investissements directs étranger (IDE). Cela limite la confiance des partenaires au système bancaire, au système fiscal,…et j’en passe. A ce poste, j’ai la charge de m’assurer que le système financier congolais est à l’abri de tout ce qui n’est pas bon.
Vous connaissiez la maison de l’extérieur ; vous voici maintenant à l’intérieur. Il y a beaucoup de problèmes qui se posent. Quel est votre premier Cahier des charges ?
Le premier point de mon Cahier des charges porte sur l’amélioration des conditions de travail du personnel. Ma première bataille est de m’assurer que ce personnel méritant, motivé et dynamique, travaille dans de bonnes conditions, c’est-à-dire avec des outils informatiques adaptés aux standards ; avec des bureaux qui soient en bonne état ; avec, bien évidemment, des salaires qui soient perçus en temps et en heure. C’est à cela que je vais m’atteler dès à présent.
Quel serait votre message à l’endroit du personnel de l’ANIF ?
C’est un message d’encouragement. Je vais déjà les remercier, parce qu’ils sont restés seuls à tenir ce bateau pendant plus de deux ans. Puisque mon illustre prédécesseur a été élevé au niveau communautaire. C’est lui, aujourd’hui, qui est en charge, au niveau communautaire, de la lutte que nous allons mener au niveau national. J’ai cité Monsieur André Kanga (Secrétaire général du Groupe d’Action contre le Blanchiment d’Argent en Afrique Centrale-GABAC, Ndlr). Il a été élevé par les six chefs d’Etat de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) depuis deux ans, et ce personnel a tenu seul cette maison. Ces hommes et ces femmes m’ont donné la possibilité de retrouver une maison dans un bon état. Et, je les encourage à continuer dans cet élan. Ce n’est pas parce que je suis là qu’ils vont me laisser seul porter la charge.
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