Sous la présidence de Ludovic Ngatsé, Ministre Délégué auprès du Ministre des Finances et du Budget, Calixte Nganongo, le Comité national économique et financier du Congo s’est réuni en session ordinaire, par visioconférence, lundi 30 novembre 2020, à Brazzaville. Le communiqué de presse a été lu par Michel Dzombala, Secrétaire général du SNEF et Directeur national de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC).
Au cours de cette troisième réunion, le « Comité a relevé une contraction de l’activité au troisième trimestre 2020, en comparaison annuelle, sous l’effet de la baisse de la production pétrolière et des contreperformances dans la plupart des branches du secteur hors pétrole. A la fin 2020, l’économie congolaise devrait enregistrer une récession, avec un taux de croissance du Produit intérieur brut (PIB) réel de -8,7% (dont -11,0% pour le secteur hors pétrole
et -5,8% pour le secteur pétrolier), principalement attribuable au choc économique dû à la crise sanitaire de la Covid 19. Les tensions inflationnistes devraient connaître une décélération du fait de l’affaiblissement de la demande intérieure, avec un taux d’inflation qui devrait s’établir à 2,0% en 2020, contre 2,8% en 2019 », indique le communiqué de presse.
Examinant l’impact de la crise économique et sanitaire sur les différents modes de financement de l’économie congolaise, rapporte le communiqué de presse, le Comité a relevé les évolutions ci-après au 30 septembre 2020 : une hausse du taux d’épargne de précaution des ménages traduite par l’augmentation des dépôts bancaires ; un repli de 4,2% des crédits bruts à volume et en valeur des émissions du Trésor public congolais sur le marché des titres publics à souscription libre de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), notamment sur le compartiment des Opérations du trésor assimilées (OTA).
Au plan international, le Comité a noté que le rythme de décroissance de l’activité économique mondiale s’est légèrement atténué au troisième trimestre 2020, sous l’effet du retrait progressif dans la plupart des pays, des mesures restrictives prises dans le cadre de la lutte contre la pandémie du Covid-19. Ainsi, le Fonds monétaire international (FMI) a révisé ses prévisions de croissance de l’économie mondiale à -4,4% au lieu de -4,9 initialement projeté.
Le Service de presse du Ministère des Finances
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