Lancement officiel de la phase expérimentale du Système de gestion des finances publiques (SIGFIP)

09 avr, 2019

Henri Loundou, Directeur de cabinet, représentant Calixte Nganongo, Ministre des Finances et du Budget a lancé officiellement la phase expérimentale sur l’utilisation du Système intégré de gestion des finances publiques (SIGFIP), des quatre ministères pilotes, lundi 8 avril 2019 à Brazzaville.

 

Pendant deux jours, du lundi 8 au mardi 9 avril 2019, près de 150 agents de l’Etat des quatre ministères pilotes, notamment, le ministère en charge de l’Intérieur et de la décentralisation ; le ministère en charge de l’Energie et de l’hydraulique ; le ministère en charge de la Construction, de l’Urbanisme et de l’Habitat, et enfin, le ministère en charge des Finances et du Budget ont participé à cet atelier« Les autres ministères et institutions seront progressivement intégrés au processus de SIGFIP, en fonction des résultats de l’expérimentation des ministères pilotes, avec l’espoir d’assurer la couverture intégrale de toutes les administrations publiques centrales, au plus tard le 30 juin 2019 », a déclaré Henri Loundou

Les participants ont suivi tour à tour la partie théorique des enseignements assurée par le Directeur de la centralisation comptable (DCC), Saturnin Ipodo-Nzingou, chef adjoint du projet SIGFIP. La partie technique, conduite par le chef de ce projet, Marius Ikolo-Ngakosso, assisté des ingénieurs informaticiens attitrés.

Pour Saturnin Ipodo-Nzingou, il ne suffit pas de présenter, par exemple, le nouveau cadre juridique et le schéma de la nouvelle chaîne de la dépense publique. Il s’agit surtout d’expliquer aux Directeurs administratifs et financiers (DAF), aux gestionnaires de crédit, aux chefs de services financiers et matériels, ainsi qu’aux chefs de services comptables « le pourquoi de la réforme informatique SIGFIP, les enjeux de celle-ci et ce que l’on y gagne » …

 

Une révision interactive

 

La particularité de ces enseignements est qu’ils sont suivis immédiatement des échanges, et tests du genre questions-réponses. C’est ainsi, par exemple, qu’à la fin de la phase théorique du premier et du deuxième jour de l’atelier, les participants, après avoir révisé les notions de différentes formations, telles que : « la présentation du cadre juridique de la réforme; la présentation du nouveau circuit normal de la dépense ; la présentation du circuit de la dépense en mode pilote ; démo de l’exécution de la dépense (phase administrative) ; démo de l’exécution de la dépense (phase comptable) ; la présentation de e-learning » ; « l’Expression de besoin » (EB), « l’Autorisation d’engagement » (AE) et «  le Crédit de paiement » (CP),étaient invités aux débats et à répondre par « vrai » ou « faux », si « l’acte fondateur de la dépense est la facture ».Bien évidemment, la réponse est « faux ». « C’est l’engagement qui est l’acte fondateur de la dépense et non la facture. L’expression de besoin n’est que l’étape zéro », a précisé le correcteur Marius Ikolo-Ngakosso.

 

 

 

Le Service de presse du Ministère des Finances

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