Partenariat économique : la BAD soutient le processus de développement du Congo

14 nov, 2016

Malgré la difficile conjoncture économique régionale et mondiale, occasionnée par la chute des prix des matières premières, la Banque Africaine de Développement (BAD) va continuer à financer les opérations de développement en République du Congo.

L’Administrateur de la BAD pour le Congo, le Camerounais René Obam Nlong, nouvellement désigné, a affirmé cette volonté le 14 novembre 2016 à Brazzaville, à l’issue d’une séance de travail qu’il a eue avec le Ministre des Finances, du Budget et du Portefeuille public, Calixte Nganongo, et sa collègue du Plan, Ingrid Olga Ebouka Babakas. René Obam Nlong a saisi cette occasion pour remercier les autorités congolaises qui l'ont désigné comme représentant leur pays au Conseil d'administration de cette institution financière panafricaine. « La BAD va continuer à financer des projets au Congo, comme il l'a toujours fait. D’ailleurs, en 2018, il y aura beaucoup plus de projets parce que nous sommes en train d’organiser l’économie en la diversifiantCette crise n’enlève pas la possibilité de développement de nos pays. C’est une situation conjoncturelle qui n’a pas d’impact sur ce que la BAD doit apporter. Notre institution sera toujours derrière le Congo quelle qu’en soit la situation », a-t-il rassuré.

Interrogé sur le projet de construction du pont route-rail sur le fleuve Congo devant relié Brazzaville (Congo) et Kinshasa (RDC), qui sera financé par son institution, René Obam Nlong a souligné que les études de faisabilité étaient arrivées presque à terme. « C’est vrai que cela a pris un peu de temps, mais nous sommes en train de boucler l’étude. Dans quelques années, ce sera une réalité. Car, l’intégration de l’Afrique est une priorité pour la Banque », a-t-il souligné.

Partenaire financier historique de la République du Congo, la BAD cofinance, notamment dans le domaine des forêts, deux projets. Le premier concerne le développement des compétences en Ressources Humaines (RH), d’un montant de 16 milliards de FCFA. Son objectif principal est de mettre à la disposition du Congo, les compétences nécessaires au développement des filières Bois et Mines. Le second consiste à construire des centres de formation aux métiers de la forêt et du bois à Enyellé (dans le département de la Likouala)  et à Mossendjo (dans le Niari). Signalons que, pour ce dernier projet, la BAD avait déjà donné son accord de principe pour son financement.

Par ailleurs, en vue de faciliter l’accès à l’internet et aux e-services au profit de l’ensemble de la population congolaise, le Conseil d’administration de cette institution sous-régionale avait approuvé en mai 2016, un prêt de 52,04 millions d’euros en faveur du gouvernement de Brazzaville. Ce, afin de financer la composante congolaise du Projet de déploiement de la fibre optique en Afrique centrale: CAB (Central Africa Backbone).

 

SOURCE: ADIAC

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