Formation E-TAX dans les Directions départementales de la DGID du Niari et de la Bouenza

23 agents des Unités des très petites et petites entreprises apprennent à appliquer « E-TAX » à partir du 10 décembre
01 déc, 2020

La salle de réunion de la Direction départementales des douanes du Niari a servi de cadre à l’ouverture, mardi 1er décembre 2020, d’une formation à l’utilisation du nouveau Système intégré de gestion des impôts et taxes (E-TAX).

Ce séminaire, organisé par la Direction des systèmes d’information (DSI) du Ministère des Finances et du budget, en collaboration avec la Direction générale des Impôts et des domaines (DGID), a été placé sous les auspices de Gustave Babalako, Directeur départemental des Impôts et des domaines du Niari, et de son homologue de la Bouenza, Mélanie Adoumta-Boueti. 

Au total, 23 agents en service à l’Unité des très petites et petites entreprises de Dolisie et à l’UTPPE de Nkayi (deux villes économiquement  classées 3e et 4e du Congo après Brazzaville et Pointe-Noire), ont pris le train de cette formation, dès le départ. Ils ont été tous invités à se préparer pour se mettre  devant leurs  ordinateurs, à compter du jeudi 10 décembre 2020, date du démarrage de l’utilisation du nouvel outil informatique E-TAX dans leurs sites respectifs.

« Celui ou celle qui n’aura pas les aptitudes à exercer désormais ses métiers fiscaux dans la nouvelle application, n’aura plus de place dans son bureau »,a conseillé Gustave Babalako, s’adressant aux apprenants, pour les exhorter à l’assiduité aux cours.

Pour sa part, Lambert Ifoko, Chef de groupe Utilisateurs-métiers du Projet E-TAX et l’un des formateurs attitrés de cette session, a souligné que « l’ouverture de cette école du savoir a pour objectif de capitaliser les acquis de l’ancien Système de traitement automatisé de la fiscalité (SYSTAF) et de corriger les faiblesses de ce dernier  qui fut créé en 1979, il y a 41 ans». Parmi les acquis du SYSTAF il y a la saisie informatique des déclarations… Au nombre des faiblesses figurent  l’impossibilité d’échanger des données entre deux Unités d’entreprises assujetties ; l’impossibilité d’interconnecter ces  deux Unités, ainsi que l’impossibilité d’effectuer des télé-procédures.   

« Aujourd’hui, a expliqué l’orateur, avec l’entrée en vigueur de l’application E-TAX en 2020, tous les intestins des contribuables et des agents des Impôts seront vus à l’écran par tout le monde, et au même moment » ! Autrement dit, E-TAX sera bénéfique aussi bien pour le contribuable (qui saura désormais que son impôt payé est arrivé à destination et qu’il n’aura plus besoin d’aller le déclarer ou le payer en se rendant physiquement au Service des Impôts… Mais il le fera désormais à distance. E-TAX sera bénéfique aussi bien pour l’Administration fiscale, pour le Ministre des Finances et pour toutes les autres autorités de la République (qui seront au courant que telle ou telle personne physique ou morale a versé ce qui revient à César, c’est-à-dire à l’Etat). Cela s’appelle la perception des impôts par voie électronique. « E-TAX, c’est le règne de la transparence à 180 degrés! Il n’y aura plus de secret à cacher », a conclu Lambert Ifoko. Une transparence au service de la collecte, de la sécurisation et de l’élargissement de l’assiette financière de l’Etat comme y tient le Ministre des Finances et du Budget, Calixte Nganongo, initiateur du projet E-TAX. 

A noter que l’Atelier de Dolisie, qui a bénéficié aussi de la formation dispensée par Madame Jodicia Moukouyou, Cheffe de Projet informatique (C.P.) E-TAX, s’est appuyé sur 5 cours, à raison d’un cours par jour, pendant les 5 jours prévus jusqu’au samedi 5 décembre 2020. A savoir : la Présentation du projet E-TAX et la consultation des informations ; la Prise en charge du contribuable et la déclaration des impôts et taxes ; la Déclaration tardive, les tableaux de bord et la relance-contrôle automatique ; le Paiement et les tableaux de bord ; enfin, le Portail contribuable.

Le Service de presse du Ministère des Finances.    

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