La Zone économique spéciale de Maloukou (au nord de Brazzaville) vient d’obtenir de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA) un financement de 50 millions de dollars (soit 29 milliards de F CFA). 

Cet  Accord  de financement pour la réalisation  de la ZES  de Maloukou  avait été signé le 11 juillet 2021. Mais, à cause  des restrictions sanitaires du  Covid-19, l’échange des parapheurs n’a eu lieu que lundi 14 février 2022, dans la salle de réunion du Ministère des finances, du budget et du portefeuille public, à Brazzaville, entre le Ministre congolais en charge des finances, Rigobert Roger Andely, et le Directeur général de l'institution, Sidi Ould Tah.  A l’issue de cet échange de parapheurs, le Ministre Rigobert Roger Andely s’est confié à la presse, dans l’interview ci-après.

Monsieur le Ministre, vous venez d’avoir un entretien avec votre hôte. De quoi s’est-il agi ?

J’ai eu l’honneur de recevoir la visite du Directeur général de la BADEA, Monsieur  Sidi Ould Tah, à la suite d’un très bon accord qui avait été signé le 11 juillet 2021, mais pour lequel nous n’avons pas eu l’échange des parapheurs. Nous n’avons pas eu le temps d’examiner les conditions d’exécution de cet accord, à cause du Covid-19.

Aujourd’hui, les choses commencent plus ou moins à rentrer dans l’ordre. Je le remercie, une fois plus, d’avoir bravé le Covid-19 et d’être venu à Brazzaville (en provenance de Khartoum, au Soudan, siège de cette banque,NDLR) pour que nous puissions, ensemble, examiner la manière  de mettre en œuvre cet accord de 50 millions de dollars, dans le cadre de la réalisation de la Zone économique spéciale de Maloukou. Je saisis  donc cette occasion pour remercier la BADEA  et son Directeur général, de  ce merveilleux cadeau qu’ils nous ont fait en juillet 2021.

Est-ce que cet accord va couvrir les autres Zones économiques  spéciales du Congo ? 

Non ! Cet accord ne couvre que la seule ZES de Maloukou. Ce n’est qu’un premier pas, comme le dit le Président de la République, Son Excellence  Monsieur Denis Sassou N’Guesso : « Un long voyage commence toujours par le premier pas ».  D’ailleurs, avec mon hôte, nous avons examiné les possibilités de Coopération future dans des domaines divers (comme la Santé), et même dans le financement pour la réalisation des autres Zones économiques spéciales.  

A quel taux est fixé le remboursement de ces 50 millions de dollars par le Congo ?

Cette fois-ci, nous sommes bien tombés, avec un taux de 1,5 %, dans un cas ; et 2,5 % , dans l’autre. C’est absolument un taux très bas, et tout à fait raisonnable !

Propos recueillis par le Service de presse du Ministère des Finances