Discours du Ministre Calixte Nganongo à la cérémonie de cotation de l'emprunt obligataire congolais à la BVMAC (Libreville)

04 avr, 2017

Monsieur le Ministre d’Etat, Ministre des Affaires étrangères, de la Francophonie et de l’Intégration régionale, chargé des Gabonais de l’étranger,

Monsieur le Ministre du Pétrole et des Hydrocarbures,

Monsieur le Ministre du Budget et des Comptes publics,

Monsieur le Ministre délégué auprès du Ministre de l’Economie, chargé de la prospective et de la programmation du développement,

Monsieur le Chargé d’Affaires à l’Ambassade de la République du Congo au Gabon,

Monsieur le Président de la COSUMAF,

Monsieur le Directeur Général de la BVMAC,

Distingués invités,

Mesdames et Messieurs,

Depuis plusieurs années, le Gouvernement de la République du Congo s’est lancé, sur tout le territoire national, dans une politique de modernisation au travers de la construction des nouvelles infrastructures routières, énergétiques, sanitaires et scolaires.

A cet effet, nous pouvons citer entre autres, la construction des infrastructures suivantes :

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les axes routiers d’intégration sous régionale, Ouesso – Sangmélima- Frontière avec le Cameroun et Obouya–Boundji-Okoyo-Frontière avec le Gabon ;

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les barrages hydroélectriques d’IMBOULOU et de Liouesso ;

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les lignes de transport à haute tension d’Imboulou-Brazzaville et d’Imboulou-Owando ;

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le complexe industriel de Maloukou ;

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la construction de douze hôpitaux généraux dans tous les départements;

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la construction des logements sociaux ;

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la construction de l’Université Denis SASSOU N’GUESSO.

Afin d’achever certains de ces projets de développement initiés notamment dans le cadre du plan national de développement 2012-2016, le Congo a eu recours en décembre 2016 à un emprunt obligataire.

Lancé initialement pour 150 milliards de FCFA, l’emprunt obligataire  « EOCG 6,5% net 2016-2021 » a été sursouscrit à hauteur de 28,20% avec une mobilisation d’un montant de plus de 192 milliards de FCFA  sur le marché financier régional. Ce qui témoigne pour une toute première expérience de la bonne qualité de la signature de l’Etat du Congo.

Distingués invités,

Mesdames et Messieurs,

Cet emprunt obligataire a permis à l’Etat du Congo de se placer dans une nouvelle dynamique à l’image des autres pays de la CEMAC.

Pour diversifier ses sources de mobilisation des ressources de financement de son développement, le Congo a, pour la première fois, fait appel au marché des capitaux par appel public à l’épargne.

La cérémonie de ce jour consacre ainsi l’admission à la cote de l’emprunt obligataire de l’Etat du Congo à la Bourse des Valeurs Mobilières de l’Afrique Centrale (BVMAC) afin d’assurer la liquidité de toutes les obligations émises.

Ainsi, tout détenteur de ce titre pourra l’échanger facilement sur un marché sous régional réglementé par la Commission de Surveillance du Marché Financier de l’Afrique Centrale (COSUMAF) qui veille scrupuleusement à la bonne tenue des opérations pour la protection et le bon usage de l’épargne publique.

Il est à noter qu’à l’instar des autres pays de la sous-région et surtout après le succès de cette première expérience, le Congo notre pays reviendra vers le marché pour lever les capitaux nécessaires au financement de son plan national de développement 2017-2021.

Je vous remercie.

 

 

 

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