
Christian Yoka, Ministre des Finances, du Budget et du Portefeuille Public, a présidé, jeudi 24 juillet 2025 à Brazzaville, la 2ème session du Comité exécutif du Comité national de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) de la République du Congo, au titre de l’année en cours. Il avait, à ses côtés, deux de ses collègues du Gouvernement. En l’occurrence, Rosalie Matondo de l’Economie Forestière, et Arlette Soudan Nonault, de l’Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo.
Parmi les points inscrits à l’ordre du jour figuraient l’adoption du compte rendu de la session du mercredi 11 juin 2025 ; le Rapport de cadrage ITIE 2023 ; le fonctionnement du Comité national de l’ITIE ; et le lancement de l’élaboration du Rapport ITIE portant sur l’exercice 2024.
Au sortir de cette session, le Secrétaire permanent du Comité exécutif, Florent Michel Okoko, s’est prêté aux questions de la presse, sur la synthèse des travaux.
Que peut-on retenir de cette session ?
Nous avons, d’abord, déterminé le cadre du prochain Rapport de l’ITIE 2023, qui doit être publié avant la fin de l’année 2025. Ensuite, nous avons abordé les problèmes liés au fonctionnement du Comité national de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives du Congo. Enfin, nous avons mis en place les différentes commissions et les mécanismes du lancement de l’élaboration du Rapport ITIE portant sur l’exercice 2024.Cette session a été importante, franche et ouverte. Elle a connu la participation à la fois des entreprises extractives, de la Société civile et de différentes organisations de l’Etat qui animent le secteur extractif.
Le Congo se prépare pour la validation de son dossier au Conseil d’administration de l’ITIE, prévue pour 2026. Est-il prêt ?
Nous ne dirons pas que la République du Congo est prête. Parce que nous avons un certain nombre de mesures correctives et des recommandations, qu’il va falloir mettre en œuvre. La session d’aujourd’hui a permis de faire constater l’évolution de la mise en œuvre desdites mesures correctives et recommandations. Il y a encore du chemin à parcourir. Nous avons un an pour cela. Nous devons faire de sorte que, d’ici la prochaine année, les différentes recommandations, les différentes mesures expressives et autres mesures correctives puissent être des réformes acceptées, des réformes mises en œuvre, qui s’inscrivent dans le cadre de l’amélioration de la gouvernance des finances issues des industries extractives de la République du Congo. Le Président du Comité national nous a donné des orientations pour atteindre cet objectif.
La Cellule de Communication du Ministère des Finances, du Budget et du Portefeuille Public
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